Michelle doit-on t’en vouloir d’avoir fait un selfie à Auschwitz ?

Compagnie Nandi 

mercredi 29 avril 2026

Théâtre

  • 20h00

  • Théâtre Chateaubriand

1h5

Jeudi 30 avril 2026 – 10h (sous réserve)

À partir de 12 ans

Tarif E : 22€ à 11€

Sur les réseaux sociaux, on se présente toujours de façon positive...

DISTRIBUTION

Michelle doit-on t’en vouloir d’avoir fait un selfie à Auschwitz ?

 

 

Texte : Sylvain Levey
 

Mise en scène : Franck Regnier

 

Avec : Mathilde Cerf, Guillemette Crémèse, Sabrine Ben Njima, Léonce Pruvost, Anthony Candellier, Elise Dano Cédric Saulnier, Franck Regnier

 

Scénographie : Andréa Warzee, Création lumières et régie : Charlie Henry, Chorégraphie : Cie Mouvementé, Création costumes : Emilie Odin, Créations sonores : Johan Putet, Voix Off : Sandra Vandroux, Tom Guittet, Romain Bressy, Thomas Giraud

Production Compagnie Nandi 

Avec le soutien de DRAC - AURA / La Couronne Lyonnaise / Département de la Drôme / Communauté de communes du Pays de Dieulefit-Bourdeaux / Montélimar Agglomération

Mairie de Vesc - Coproductions : Théâtre Emile Loubet Montélimar / Le Sémaphore d’Irigny / Espace Vaugelas de Meximieux

 

 

EN PARTENARIAT AVEC L'AFMD Les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation

LE SPECTACLE

ur les réseaux sociaux, on se présente toujours de façon positive...

En 2014, une photo fait scandale sur la Toile : il s'agissait d'un selfie posté sur un réseau social d'une jeune fille posant tout sourire à Auschwitz.

 

Qui est Michelle ? Ou plutôt : qui est uneviedechat ? Une adolescente insouciante ou mal élevée ? Kim, Angèle, Michelle, Selim et Abel appartiennent au monde nouveau, connecté, celui qu'on prend en photo, qu'on partage en un claquement de doigts. Et c'est l'ancien monde qu'ils viennent visiter en allant découvrir à Auschwitz, l'horreur des camps de concentration, ce souvenir dur et froid qui ne résistera pas, cependant, au sourire de Michelle, de son sweat rose et au déclenchement de son smartphone, A-t-elle accompli son devoir de mémoire en prenant ce selfie ? A-t-elle sali le passé en posant devant les vestiges de la Shoah ? 

 

Les avis divergent sur les réseaux sociaux, les commentaires fusent, rivalisent de haine et de brutalité, et la Toile se referme sur Michelle, prisonnière virtuelle d'un harcèlement numérique cruel. L'écran devient le point de confluence entre le réel et l'image, et redessine nos espaces de parole et de liberté

Avec cette pièce chorale inspirée d’un fait divers, Sylvain Levey nous laisse libres d’exercer notre regard – et notre réflexion – sur cette société du paraître que nous avons bâtie. Grâce à une dramaturgie jouant de l’immédiateté d’Internet, il démonte le mécanisme de l’emballement virtuel, qui confine au harcèlement.

 

LA PRESSE EN PARLE

« On a beaucoup aimé. La troupe de jeunes comédiens déploie une belle énergie pour traduire l'insouciance et la fougue de la jeunesse obnubilée et droguée par les téléphones portables et autres réseaux si peu sociaux.

Dans une mise en scène inventive, le danger de ces réseaux est tapi dans l'ombre et surgit à la figure de tous ceux qui en abusent On ne saurait que trop vous encourager, à courir applaudir ce spectacle d'excellente facture. » LA PROVENCE

« Le selfie (que les canadiens francophones nomment du joli terme d’égoportrait) suppose de tourner le dos à ce que l’on photographie – et peut-être même de ne l’avoir vu que sur son écran de téléphone. Est-ce pour autant tourner le dos au monde et refuser de le voir ? »LAPETITEREVUE.FR

 

À PROPOS