Le Roi Lear
Shakespeare par le Théâtre Amer
jeudi 12 mars 2026
Théâtre Classique
-
20h00
-
Théâtre L'Hermine

2h0

Vendredi 13 mars 2025 – 9h30 (sous réserve)

À partir de 13 ans

Tarif C : 31€ à 11€?

Le Roi Lear, la pièce-abîme de William Shakespeare reflète le chaos du monde.
DISTRIBUTION
De Shakespeare
Mise en scène : Mathieu Coblentz
Avec : Florent Chapellière, Maud Gentien, Julien Large, Laure Pagès, Camille Voitellier, Florian Westerhoff et Jo Zeugma
Traduction : Emmanuel Suarez
Scénographie : Vincent Lefèvre
Musique : Jo Zeugma
Costumes : Patrick Cavalié
Régie sonore : Simon Denis
Régie polyvalente : Julien Crépin
Production : Compagnie Théâtre Amer
Coproducteurs : Théâtre National Populaire de Villeurbanne ; Espace Marcel Carné, Saint-Michel-sur-Orge ; L ’Archipel-Pôle d’action culturelle de Fouesnant-les-Glénan ; Maison du Théâtre de Brest en coréalisation avec le Quartz-Scène nationale de Brest ; Théâtre du Champ-au-Roy, scène conventionnée d’intérêt national art et création pour le Théâtre, Guingamp ; Centre culturel Fougères agglomération ; Espace Michel-Simon, Noisy-le-Grand
Remerciements : Le Théâtre du Soleil (Paris 12) et La Coopérative 326/Lambert Wild&Associés
LE SPECTACLE
Le Roi Lear, la pièce-abîme de William Shakespeare reflète le chaos du monde.
Création en octobre 2025 au Théâtre du Soleil, par la Compagnie du Théâtre Amer.
Un vieux roi sur le point de mourir décide de diviser son royaume en trois parts, pour en doter ses filles, Goneril, Régane et Cordélia. Durant une cérémonie, il exige de chacune une profonde déclaration d’amour. Tandis que les deux premières le flattent à outrance, la troisième se montre plus mesurée mais plus sincère.
Le vieillard, furieux, en vient à maudire sa fille préférée... Le partage royal tourne court, le royaume vacille. Les liens familiaux se déchirent, le pays se fracture, le chaos l’emporte sur la lande déserte, et Lear est aspiré par sa propre folie.
Un esprit de troupe souffle sur ce Roi Lear. Mathieu Coblentz s'empare de ce texte immense pour livrer une version épique de la tragédie shakespearienne. Dans un univers esthétique empli de démesure, où se côtoient splendeurs baroque et cabaret glam rock, les comédiens incarnent l'histoire de ce roi ayant semé le chaos par orgueil.
À PROPOS
NOTE D‘INTENTION
Un esprit de troupe souffle sur ce Roi Lear. Mathieu Coblentz, entouré de sept comédien-ne-s et musicien-ne•s et de son équipe de créateurs, s'empare de ce texte immense pour livrer une version épique de la tragédie shakespearienne. Dans un univers esthétique empli de démesure, où se côtoient splendeurs baroque et cabaret glam rock, les acteurs et actrices incarnent l'histoire de ce roi ayant semé le chaos par orgueil.
Sur le plateau habité par une scénographie à la fois simple et monumentale, les hauteurs éclairent les relations de pouvoir et de domination, les châssis conçus comme des tableaux, sont le décor du palais dans lequel les familles de Lear et de Gloucester se déchirent pour obtenir leurs droits à l’émancipation et leur part de puissance.
Quand les masques tombent, la trahison et la folie s'invitent sur scène, révélant des interrogations centrales : que faire devant l’héritage de domination et d’emprise des pères ? Comment accueillir démence et vieillesse ?La jeunesse doit-elle dévorer le monde ancien pour se déployer à son tour ?
La nouvelle traduction proposée par Emmanuel Suarez restitue la richesse et la folie de la langue shakespearienne, tout en recentrant l'intrigue sur une dizaine de personnages. Les tensions familiales, les conflits intergénérationnels et les luttes pour l'égalité mis en lumière résonnent ici avec les préoccupations actuelles, illustrant le passage d'un monde régi par des structures archaïques à une modernité en quête de renouveau.
Plusieurs siècles après l'écriture du Roi Lear, les mécanismes de l'être humain semblent répondre aux mêmes pulsions. Abominables au premier abord, les personnages sont regardés par le prisme de l'ambiguité par Mathieu Coblentz. En reflétant le visage déformé de notre société, leur fonction ne serait-elle pas finalement de nous mettre en garde contre l'avidité et la monstruosité naissant de l'exercice du pouvoir et de toute domination ?
Quelques mots sur l’histoire
La pièce débute dans la grande salle du Palais des rois de l'île de Bretagne, où le vieux roi Lear réunit ses trois filles et son fidèle ami le comte de Kent. Il leur annonce son désir d’abandonner le pouvoir et sa décision de diviser son royaume entre elles. Avant de procéder au partage, il demande à ses filles de déclarer publiquement leur amour filial. La plus large part sera offerte à celle qui lui dira le mieux. Si les deux aînées Goneril et Régane se soumettent et offrent tout leur amour à leur père, Cordélia se montre sobre et sincère en affirmant qu'elle devra un jour la moitié de son affection à un futur mari. Lear, devenu fou de jalousie, la renie et la chasse sans se douter du chaos politique qu'il va déclencher et qui va emporter sa raison.