L’Extraordinaire destinée de Sarah Bernhardt
Estelle Meyer
mardi 10 février 2026
Théâtre
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20h00
-
Théâtre L'Hermine

1h55

À partir de 10 ans

Tarif unique : 42,50€

Dix artistes, 35 personnages : une ode à la liberté. Un bel hommage à cette figure théâtrale !
DISTRIBUTION
L’Extraordinaire destinée de Sarah Bernhardt
Une création de Géraldine Martineau
Avec : Estelle Meyer
Marie-Christine Letort Isabelle Gardien Blanche Leleu Priscilla Bescond Adrien Melin
Sylvain Dieuaide Antoine Cholet Florence Hennequin Bastien Dollinger
Scénographie : Salma Bordes
Lumière et vidéo : Bertrand Couderc
Costumes : Cindy Lombardi
Composition musicale : Simon Dalmais
Chorégraphie : Caroline Marcade
Perruques et maquillages : Judith Scotto
Collaboration artisitque : Sylvain Dieuaide
Assistante : Elisabeth Calleo Son : Antoine Reibre
Chansons : Musique et Paroles : Estelle Meyer
Arrangements : Simon Dalmais Arrangements de la chanson" Il y a" : Grégoire Letouvet
ACME et Tournées du Théâtre du Palais-Royal Avec le soutien du Fonds SACD / Ministère de la culture Grandes Formes Théâtre
NOMINATIONS AUX MOLIÈRES 2025 DU THÉÂTRE PRIVÉ
COMÉDIENNE : ESTELLE MEYER
MISE EN SCÈNE : GÉRALDINE MARTINEAU
LE SPECTACLE
Dix artistes, 35 personnages : une ode à la liberté.
Un bel hommage à cette figure théâtrale !
La vie de la première star internationale, celle qu’on nomma "la divine", "le monstre sacré", "la voix d’or", "l’impératrice du théâtre", "la scandaleuse ».
Sarah, celle qui dormait dans un cercueil, collectionnait les hommes et les animaux, fit un enfant avec un prince, traversa deux guerres, claqua deux fois la porte de la Comédie Française, alla jouer jusqu’au Far West... Tout cela avec extravagance, humour et un engagement sans faille, portée par sa devise, " Quand-même !"
Sarah est une grande fresque qui raconte la vie de Sarah Bernhardt de ses quatorze ans à sa mort, sur le tournage du film La Voyante.
Tout commence au couvent des Grands Champs car Sarah veut être religieuse, mais une grave maladie va contraindre ses plans et obliger sa mère Youle, une courtisane, à la prendre chez elle, pour la première fois.
Sa mère ne sait pas quoi faire de Sarah qui a un fort caractère et refuse de se soumettre à qui que ce soit.
C’est grâce au Duc de Morny, un ami de Youle, que Sarah passe le concours du conservatoire.
Elle est reçue, à seulement seize ans.
Sa voi(x)e est trouvée et elle ne quittera plus les planches jusqu’à sa mort.
A travers ses engagements, ses choix, et les épreuves qu’elle devra traverser, se dessinera celle qui eut un destin exceptionnel et qui fût la première star internationale.
Sarah est une ode à la liberté et à la détermination.
LA PRESSE EN PARLE
"On est tout de suite saisi par la singularité d’Estelle Meyer. Sa voix, sa manière d’être, sa présence, tout chez elle dégage une fougue généreuse, une puissance baroque, mais sans esbroufe. Une troupe parfaitement accordée et joliment costumée pour un récit mis en scène avec une épatante fluidité... " Le Monde
"Estelle Meyer dessine une imprévisible figure de monstre sacré !" Télérama
"On est sous le charme." Le Canard Enchaîné
"Une réjouissante farandole, une ode au théâtre et à ses artistes." Les Echos
Intention
Quand j’ai lu les mémoires de Sarah Bernhardt, Ma double vie, j’ai été fascinée par cette femme, par son destin exceptionnel, son avant-gardisme.
Je suis passionnée par les mémoires, les biographies car j’aime appréhender la psyché d’une personne par la somme de ses choix, de ses rencontres et de ses hasards.
J’ai immédiatement eu envie de raconter celle de Sarah, à la fois pour lui rendre un hommage, et aussi parce que ses combats et obsessions ont beaucoup résonné en moi.
Après un long travail de documentation, je me suis attelée à raconter cette vie, en essayant de lui rester fidèle tout en prenant des libertés propices à la dramaturgie. Ce qui me plaît le plus, c’est que Sarah est une femme forte, ambitieuse, libre et jusqu’au-boutiste. Elle ne s’est pas construite grâce aux hommes ou dans l’ombre d’un homme. Elle n’est pas devenue une icône, parce que les hommes se la sont appropriée. Elle l’est devenue parce qu’elle a travaillé sans relâche toute sa vie, qu’elle a pris des risques et qu’elle s’est constamment réinventée. Elle a toujours refusé qu’on la contraigne ou qu’on l’enferme. Tous ses choix sont guidés par son instinct, sa soif de grandeur et de liberté.
Nous avons besoin de nouveaux modèles féminins et il me semble important de les donner à voir et à entendre.
J’ai voulu écrire une pièce, à l’image de son personnage principal, fantasque, poétique et drôle.
Ecrire sur Sarah Bernhardt, c’est aussi rendre un hommage au théâtre.
Elle a passé la majeure partie de sa vie sur scène, à jouer pour la première fois des pièces qui sont devenues mythiques, dont certaines, comme l’Aiglon, ont été écrites pour elle.
Cette pièce racontera son engagement total, physique et psychique, quasi mystique, dans tous ses rôles, jusqu’à cracher du sang dans la Dame aux camélias, s’évanouir à la mort de Phèdre, ou jouer "quand-même", quand elle est amputée et très affaiblie à la fin de sa vie.
La pièce fera la part belle au jeu car le pari est de faire jouer une quarantaine de personnages, fictifs ou historiques, par une dizaine d’acteur.ices.
J’ai choisi d’avoir des musiciens sur scène pour que la musique nous aide à voyager dans les lieux et les époques et aussi pour que le jeu mélodieux, mais aujourd’hui daté de Sarah Bernhardt, puisse être traité en parlé-chanté par Estelle Meyer, qui est aussi chanteuse.
Le prélude de l’après-midi d’un faune de Debussy nous inspire beaucoup.
La création musicale de Simon Dalmais et Estelle Meyer s'appuiera sur un violloncelle, une clarinette et un piano.
Je travaillerai également avec la chorégraphe Caroline Marcadé pour créer des tableaux visuellement forts et porteurs de sens.
Pour l’esthétique du spectacle, avec ma scénographe Salma Bordes, l'éclairagiste Bertrand Couderc et Cindy Lombardi, notre costumière, nous nous inspirerons des courants et des peintres de l’époque, permettant de passer d’un carnaval coloré et foisonnant évoquant Ensor, à des images plus poétiques pour celle du vol à ballon par exemple, qui pourrait faire écho à la peinture d’Odilon Rodon.
J’aimerais que Sarah soit un spectacle éclatant qui nous encourage à nous engager, à nous réaliser.
Géraldine Martineau
À PROPOS