Tango Neruda

Le tango des génies

jeudi 10 novembre 2022

Théâtre / Danse

  • 20h00

  • Théâtre Chateaubriand

1h15

Tarif Tout public au Théâtre Chateaubriand De 25 € à 10 €

Piazzolla, Picasso et Neruda réunis dans un même spectacle

DISTRIBUTION

Avec

Serge Barbuscia, Marina Carranza & Pablo Andres Tamburini 

 

Chorégraphie

Clara Barbuscia / Marina Carranza 

 

Conception sonore

Fred Grémeaux 

 

Direction d’acteur

Laurent Ziveri

 

Recréation lumière et vidéo

Sébastien Lebert

LE SPECTACLE

Piazzolla, Picasso et Neruda réunis dans un même spectacle mêlant danse, poésie, musique et projection picturale L’œuvre de Pablo Picasso a souvent rencontré celle des poètes. Les deux Pablo, Neruda et Picasso, ont collaboré pour “Toros” publié en 1961. C’est la rencontre de cette œuvre commune qui fut le point de départ de Tango Neruda. Au long des poèmes de Neruda, dans une grande sobriété visuelle, les danseurs ont inscrit, par petites touches, la projection de dessins de Picasso. Et c’est à travers la danse, le théâtre et la musique d’Astor Piazzolla que les artistes abordent cet univers double.

 

Une danse aux deux visages mi macabre, mi amoureuse, comme un tango aux sons discordants et langoureux d’Astor Piazzolla. Une facture foncièrement contemporaine, qui rythme les textes du poète et les lavis du peintre.

À PROPOS

 

La mise en scène est dirigée de l’intérieur, du plateau, comme pour refuser un travail trop propre, trop  “léché”, mais pour permettre des  échappées, des lignes de fuite. Elle est intimement liée à la conception et à l’interprétation de la poésie de Neruda qui prend chair et  devient par sa cohérence évidente l’écriture d’une dramaturgie.

 

« J’ai toujours écrit pour le tango, la littérature de notre pays à elle aussi exprimée très souvent, d’une manière qui concorde  parfaitement avec le Tango. Je pense à de nombreux dialogues des romans de Roberto Arlt.
« Je pense aussi à quelques-unes de mes nouvelles et à certains passages de mes romans pour lesquels je  pourrais imaginer, pendant leur lecture, un fond de bandonéon  accompagnant le rythme des mots.
« Finalement à ma façon, j’ai passé ma vie à écrire des tangos… »
On pourrait prêter à Pablo Neruda cet aveu de Julio Cortàzar.
Les poètes d’Amérique du Sud sont totalement inhibés du bandonéon.

 

« Serge Barbuscia dit les mots de Neruda, ses souffrances d’exilé et surtout sa passion pour la corrida. Sur les toiles de Picasso, Neruda nous livre des envolées flamboyantes sur la danse d’amour et de mort... et quoi de mieux que le tango pour décrire l’éclat des passions, les déchirures de l’éloignement, la sensualité de la danse ? » France Bleu

 

« À l’origine de ce spectacle, il y a un livre  quasi-inédit, où Neruda et Picasso avaient  accordé leurs plumes sur le thème de  l’Espagne, de la corrida. Serge Barbuscia a eu l’idée de construire un spectacle mêlant les mots du poète, les images du peintre.  Barbuscia, l’amoureux des  envolées  hugoliennes, est  entré dans la retenue pour servir Neruda. » La Provence