La coquille Saint-Jacques, sentinelle de l’océan / Sonars Tapes

François Joncour

jeudi 29 septembre 2022

Conférence scientifique Espace des Sciences

  • 19h00

  • Théâtre L'Hermine

2h0

entrée libre

Proposée en partenariat avec la ville de Saint-Malo, l’Espace des sciences de Rennes et la Nouvelle Vague.

DISTRIBUTION

Soirée scientifique et musicale

 

La coquille Saint-Jacques, sentinelle de l’océan + Sonars Tapes

Avec

Laurent Chauvaud, écologiste benthique et directeur de recherche au CNRS

 

Et François Joncour, compositeur

LE SPECTACLE

C’est à une soirée exceptionnelle dans le fond et dans la forme que nous vous convions, en partenariat avec la Nouvelle Vague. La première partie donnera la parole à Laurent Chauvaud, grand spécialiste de la Saint-Jacques dont la coquille est une machine à remonter le temps, une sentinelle des évolutions du milieu marin et du réchauffement climatique. Elle est aussi un instrument de musique : le claquement de ses valves est riche de messages…Et elle évolue dans un milieu qui n’est pas le « monde du silence », comme en témoignera la deuxième partie consacrée au projet musical Sonar Tapes de François Joncour, issu d'une collaboration entre artistes et scientifiques.

dicaces à lissue de la conférence

La coquille Saint-Jacques, sentinelle de l’océan (Editions des Equateurs, 2019)

 

François Joncour Sonars Tapes 

« portraits sonores et pop benthique » 

Quand les instruments acoustiques et électroniques rentrent en collision avec le son de la banquise qui se déchire

Sonars Tapes vous transporte dans un univers, qui contrairement à ce qu’affirmait le commandant Cousteau, n’a rien du fameux monde du silence. Bien au contraire. C’est un véritable chorus de sons qui s’agite : les vagues, la pluie, les frottements d’antennes des crustacés, le mouvement de l’eau mais aussi les moteurs de bateaux, l’empreinte de l’homme et les crissements d’icebergs qui témoignent d’une catastrophe écologique en cours. Pour donner un écho à ces recherches sonores et sous-marines, le laboratoire BeBEST* du CNRS a eu l’idée de faire appel à des artistes, donnant ainsi naissance au projet SONARS en 2018. Une résidence au long cours, jalonnée de rencontres, de créations et de voyages. 
Durant des semaines, François Joncour a observé et interrogé les scientifiques sur leurs pratiques professionnelles, leurs pensées et leurs goûts musicaux. De ces rencontres sont nés des « portraits sonores ». Chaque morceau est une porte ouverte sur une personnalité, une esthétique, associées à des sons capturés par des hydrophones, de l’océan Arctique à la rade de Brest. Au cœur de ces portraits, les instruments acoustiques et électroniques rentrent en collision avec le son de la banquise qui se déchire, celui d’une langouste qui communique ou, encore, le son d’un morse en plein festin… Ces compositions cherchent alors à créer une harmonie nouvelle entre un réel tragique - celui d’un monde qui se défait sous nos oreilles- et les mélopées que ce réel suggère.
Pour cette création François Joncour s’est entouré de nombreuses personnalités : avec le chant de Barbara Lehnoff (Camilla Sparksss, Peter Kernel), les violons hypnotiques et mélodiques de Mirabelle Gilis (Miossec, Les Amirales), la mélancolie de la chanteuse londonienne Brooke Sharkey, le vent de Ouessant insufflé par Emilie Tiersen, la voix du chanteur anglais Ned Crowther (The Fernweh) ou encore la plume de Christophe Miossec. Sonars Tapes a été savamment mixé par le producteur et ingénieur du son Thomas Poli (Dominique A, Tiersen, Laetitia Sheriff), qui a également dirigé des sessions d'enregistrements de matériel acoustique avec le batteur Nicolas Courret et le pianiste David Euverte. Cet album alternant chanson, instrumentaux et interludes a été masterisé par Géraldine Capart
(Cabane, Dominique A).  
Sur scène, ces morceaux seront portés en trio, avec François Joncour aux machines et à la guitare rejoint par le violon sonique de Mirabelle Gilis (Miossec, Les Amirales) et la batterie métronymique et expressive de Bertrand James (Totorro, La Battue). 

* Laboratoire franco-québécois spécialisé dans l’écologie sous-marine

À PROPOS

Sonars Tapes vous transporte dans un univers, qui contrairement à ce qu’affirmait le commandant Cousteau, n’a rien du fameux monde du silence. Bien au contraire. C’est un véritable chorus de sons qui s’agite : les vagues, la pluie, les frottements d’antennes des crustacés, le mouvement de l’eau mais aussi les moteurs de bateaux, l’empreinte de l’homme et les crissements d’icebergs qui témoignent d’une catastrophe écologique en cours. Pour donner un écho à ces recherches sonores et sous-marines, le laboratoire BeBEST* du CNRS a eu l’idée de faire appel à des artistes, donnant ainsi naissance au projet SONARS en 2018. Une résidence au long cours, jalonnée de rencontres, de créations et de voyages. 
Durant des semaines, François Joncour a observé et interrogé les scientifiques sur leurs pratiques professionnelles, leurs pensées et leurs goûts musicaux. De ces rencontres sont nés des « portraits sonores ». Chaque morceau est une porte ouverte sur une personnalité, une esthétique, associées à des sons capturés par des hydrophones, de l’océan Arctique à la rade de Brest. Au cœur de ces portraits, les instruments acoustiques et électroniques rentrent en collision avec le son de la banquise qui se déchire, celui d’une langouste qui communique ou, encore, le son d’un morse en plein festin… Ces compositions cherchent alors à créer une harmonie nouvelle entre un réel tragique - celui d’un monde qui se défait sous nos oreilles- et les mélopées que ce réel suggère.

 


Pour cette création François Joncour s’est entouré de nombreuses personnalités : avec le chant de Barbara Lehnoff (Camilla Sparksss, Peter Kernel), les violons hypnotiques et mélodiques de Mirabelle Gilis (Miossec, Les Amirales), la mélancolie de la chanteuse londonienne Brooke Sharkey, le vent de Ouessant insufflé par Emilie Tiersen, la voix du chanteur anglais Ned Crowther (The Fernweh) ou encore la plume de Christophe Miossec. Sonars Tapes a été savamment mixé par le producteur et ingénieur du son Thomas Poli (Dominique A, Tiersen, Laetitia Sheriff), qui a également dirigé des sessions d'enregistrements de matériel acoustique avec le batteur Nicolas Courret et le pianiste David Euverte. Cet album alternant chanson, instrumentaux et interludes a été masterisé par Géraldine Capart
(Cabane, Dominique A).  

 


Sur scène, ces morceaux seront portés en trio, avec François Joncour aux machines et à la guitare rejoint par le violon sonique de Mirabelle Gilis (Miossec, Les Amirales) et la batterie métronymique et expressive de Bertrand James (Totorro, La Battue). 
* Laboratoire franco-québécois spécialisé dans l’écologie sous-marine